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La recherche et les services publics dans la physique et la chimie de l’atmosphère de la Terre et des autres planètes, ainsi que de l’espace extra atmosphérique.

Il est incroyable de penser que des morceaux d'une protoplanète - un embryon de planète qui n'a jamais eu l’opportunité de se développer - ont été dispersés dans le système solaire et ont fait leur chemin jusqu'à la planète Terre, à notre époque ! Et ce n'est pas tout, un fragment de la protoplanète Vesta est même arrivée jusqu'en Belgique. Sa chute à travers la toiture d’une grange du village de Tintigny, dans le sud du pays, fut observée en 1971 par M. Eudore Schmitz. Elle fut confiée à l’instituteur du village pour identification, mais tomba dans l’oubli pendant plus de 40 ans.

Le mystère du méthane sur Mars a connu de nombreux rebondissements ces dernières années, avec des détections et des “non-détections” inattendues. La plus récente est la détection effectuée en juin par le rover Curiosity de la NASA, qui a signalé la plus haute concentration de méthane jamais enregistrée. Cependant, ni Mars Express, ni l’ExoMars Trace Gas Orbiter de l’ESA n’ont détecté la moindre trace de méthane, alors qu’ils survolaient le même endroit au même moment.

Le 10 avril 2019, la prestigieuse revue Nature publie deux articles décrivant les premiers résultats de l'instrument belge NOMAD à bord d'ExoMars Trace Gas Orbiter. De nouvelles preuves de l'impact de la récente tempête de poussière sur l'eau présente dans l'atmosphère, y compris les premières mesures verticales d'une eau semi-lourde sur Mars et une absence surprenante de méthane, sont parmi les faits scientifiques marquants de la première année d'ExoMars Trace Gas Orbiter en orbite autour de la planète. La responsable principale de la recherche de l'instrument NOMAD, Ann Carine Vandaele de l'Institut royal d'Aéronomie Spatiale de Belgique, se réjouit de ces résultats.

Deux ans après son lancement, ExoMars Trace Gas Orbiter (TGO) s'installe enfin dans son orbite finale autour de Mars. Le satellite, à bord duquel se trouve l’instrument NOMAD de l’Institut royal d’Aéronomie Spatiale de Belgique (IASB), vient de terminer une année de décélération atmosphérique et orbite maintenant autour de Mars, à quelque 400 km au-dessus de la surface.